L'île au poupées, aussi appelée La Isla de la Munecas en mexicain, est une petite île perdue au sud de Mexico. Cette île est un lieu qui fait froid dans le dos, pour la simple raison que, comme son nom l'indique, elle est remplie de poupées. Certains de ces jouets sont en parti démembré ou décapité, toutes sont sales, pleine de poussière. Ce qui rend cette endroit si lugubre.
Elle a été redécouverte par le public dans les années 90 lors d'un nettoyage du canal, et son histoire est assez terrifiante.
L'arrivée des poupées, l'histoire de l'île
Dans les années 50, Don Julián Santana Barrera décide de quitter sa femme et ses enfants pour vivre en ermite. Pour s'éloigner de la société, il pars vers le sud de Mexico, sur une petite île oubliée au milieu des canaux marécageux de la rivière Xochimilco.
Un jour, lorsqu'il jouait de la guitare sur une chaise, il trouva une petite fille dans l'eau, elle s'était noyée un peu plus haut dans le canal et a été emportée par le courant jusqu'à lui. Le bon samaritain a essayé de la sauvée, mais elle était déjà décédée. Avec cette fillette, flottait une poupée en plastique. Il pensait que l'esprit de la petite fille était terrifié et qu'il est parti se réfugier dans la poupée.
Don Julián, en pensant bien faire pour aider l'esprit de la fillette, décide de "collectionner" les poupées pour qu'elle tienne compagnie à la première. Pour ce faire, il a repêché les jouets flottant sur le canal de la rivière Xochimilco, beaucoup était déjà en très mauvais état, soit avec des membres arrachés, soit sans tête. Il s'est aussi vite aperçu que, selon lui, certaines des poupées qu'ils possédait étaient elles aussi habitées par un esprit.
Santana Barrera attachait toutes ces trouvailles sur des arbres de l'île, souvent pendue par le cou avec du fil de fer. Lorsqu'il n'avait plus assez de place il a décidé de continuer en les accrochant sur et dans sa cabane. Les murs en sont recouvert.
La découverte de l'île
Cette île recouverte de poupées fut un coin paisible et inconnu de tout le monde des années 50 aux années 90. C'est dans cette dernière décennie qu'à été décidé de faire un grand nettoyage dans les canaux.
C'est ainsi qu'à commencé l'arrivée des premiers touristes, enfin les premiers curieux surtout. Et au fur et à mesure, l'île se fait connaître dans le monde.
Qu'en est-il de son propriétaire ?
Don Julián aura ainsi vécu paisiblement sur son île, à l'écart du monde, pendant 40 ans environ. Il aura passé une dizaine d'années à vivre avec des curieux qui visitent son sanctuaire de poupées. En effet, le 17 avril 2001 on retrouvera le propriétaire de l'île noyé dans le canal autour de l'île. Une étrange coïncidence d'après moi.
Ses proches disaient qu'il était influencer par une étrange énergie.
A l'heure actuelle, l'île peut encore être visitée. Les poupées sont toutes sales et la plupart ont au moins un membre en moins, ou même leur tête manquantes. Cela la rend lugubre et en même temps un peu triste je trouve.
Les phénomènes paranormaux
Selon beaucoup de visiteurs, on peut entendre les poupées parlées. Elles arrivent même à communiquer entre elles.
Certaines des poupées peuvent aussi se mettre en marche toute seule, une d'entre elle pleure, comme si elle avait des piles. D'autres se mettent à rire, dont une des plus anciennes qui ne possèdent plus de corps.
Les poupées spéciales pour Don Julián ont un autel spécial. Celles-ci bougent d'une manière étrange, ce n'est pas qu'un membre qui bouge mais tout le corps.
L'eau aux alentours est assai chargée d'une énergie. Lors de la révolution mexicaine de 1911, des rebelles zapatistes ont assassiné beaucoup de personnes et ont jeté leur cadavre dans les canaux.
Cela est sûrement l'une des causes de cette énergie négative qui se dégage de l'eau.
Les habitants de Xochomilco croient aussi aux sirènes. Ce serait un esprit qui est sous forme d'un gros serpent, un gros poisson dans l'eau. Don Julián a toujours penser que ce serait lui qui lui prendrait la vie. Il pensait que la petite fille s'est noyée à cause de lui, que d'autres personnes ont aussi été emportée par la Sirène, et selon les proche de Don Julián, elle aurait aussi pris la vie du propriétaire de l'île.
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